mardi 1 décembre 2009

Dans les airs !

Via Ferrata "Les demoiselles du Castagnet"
Au départ de Puget-Théniers
Longueur de l'itinéraire: 750m
Dénivelée positive: 250m
Durée du parcours: 3h
Cotation: difficile
Date: 11 Juillet 2009

Voilà plus de 3 mois que je n'avais pas mis ce blog à jour... Honte à moi ! D'autant plus que j'ai beaucoup de choses à vous raconter et que les premières chutes de neige sont tombées... Alors, avant les récits des randos en raquette, laissez-moi vous conter cette aventure.

Pour faire plus simple et moins technique, j'ai fait un petit montage vidéo (merci ma cousine Sue pour tes félicitations !!!). Mais juste deux mots à propos de cette balade, faite au mois de Juillet avec Cathy.

On pourrait qualifier une via ferrata (voie férrée) "d'escalade en montagne accompagnée", d'itinéraire aménagé. Une grimpée faite à l'aide de barreaux scellés dans la paroi:


Et pour rejoindre deux faces des cables métalliques tendus entre les parois et qui portent les noms de "pont de singe", "pont himalayen"...suivant leur configuration:


Et évidemment, grâce au baudrier et aux longes, vous êtes reliés à une ligne de vie ! Petit détail (mais qui a son importance): les vias ferratas sont gratuites...sauf dans les Alpes-Maritimes !!.

Allez place à l'action maintenant !!!


samedi 22 août 2009

Sur les pistes en Vtt

Crête du Mont-Grazian
Au départ du col de Brouis
Longueur: 18,4 km
Durée: 1h45
Date: 23 Mai 2009

Ca y est, les publications de mes histoires de randonnées en raquettes sont (enfin) terminées ! Place maintenant à d'autres récits, plus estivales dirons-nous.

Et on commence avec une sortie en Vtt. Accompagnée de Cathy, nous nous rendons, fin Mai, au col de Brouis, au-dessus de Sospel. Et plutôt que des phrases et des mots pour vous raconter cette balade, voici une petite vidéo:


vendredi 7 août 2009

La dernière, la plus longue, la plus belle !

Sommet des Cluots
Au départ du col de la Couillole
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: + 530 m / -530 m
Distance: 15 km AR
Niveau: 2/4
Date: 15 Mars 2009

Me voilà de retour à Valberg pour le week-end. J'arrive le samedi en fin d'après-midi, entraînement de vélo le matin oblige... La soirée s'annonce bien ! Nous sommes huit. Les gamins, Thomas et son pote Antoine, Florent et les adultes, Karine, Isa, Coco (Fanny ;-), Coco et moi-même. Raclette au menu, accompagnée de boissons (je me rappelle qu'il y avait du champagne, mais autre chose ??). Et surtout gros gros délire ! Crise de fou rire très grave ! On s'est pas endormi avant 2 h du mat'. Une superbe soirée qui a laissé beaucoup de souvenirs !

Réveil, dirons-nous, un peu fatiguée(s) ! Petit déj', préparation des tenues. D'un côté les skieurs et de l'autre la "raquettiste" ! Je laisse tout ce beau monde et me dirige à quelques kilomètres de là, au col de la Couillole. Le temps est splendide, le soleil brille ! Je chausse les raquettes, une petite grimpée pour la mise en jambes ! Un peu de plat, la vue est magnifique. Dérrière moi, le mont Mounier...


Et puis LA descente ! J'insiste bien dessus, parce que si cette descente parait sympathique, je la redoutes déjà au retour... Car elle est très en pente ! Un truc de ouf ! Bon, maintenant, encore du plat, puis on remonte légèrement en suivant la piste de ski. Puis, j'entame l'ascension de la Tête du Pommier (on se demande pourquoi un tel nom, puisqu'un pommier à cette altitude, impossible !). Arrivée au sommet, je m'aperçois qu'il fallait en fait contourner ce sommet et non le gravir ! Pas grave, ça m'a fait brûler un peu plus de calories... (et suite au repas de la veille, c'est une bonne chose !). Descente de nouveau, puis remontée. Je suis les traces faites pas de précédents raquettistes. Maintenant, c'est le "désert": personne, pas d'arbres... Que de la neige.
2h15 après mon départ, me voilà au sommet. Mais pas au bon ! Oui, parce qu'il fallait à un moment "contourner une grande doline par l'ouest".... J'avais pas mon dico avec moi, alors la doline... (pour info, et d'après Wikipédia, une doline est une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires mesurant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres - Ca m'aide pas vraiment !!!!). Donc, je me retrouve à la Tête de Giarons, d'où la perspective est magnifique: mont Mounier, villages de Beuil et Valberg. D'ailleurs, la photo que vous voyez en haut du blog est le panoramique de la vue que j'avais en haut. C'est le moment de la pause déjeuner, par 7°-8° C ! Mais une fois de plus, j'ai un repas chaud, lyophilisé, of course !


Petite photo souvenir (as usual !) et me voilà repartie. Une descente (très bien pour la digestion ça !) et cette fois, je contourne la Tête du Pommier (effectivement, c'est plus rapide et moins fatiguant !). Le soleil cogne toujours autant (coup de soleil garanti !). La fameuse descente de l'aller s'avére une redoutable montée. Du 20% peut-être. Je suis obligée de mettre la cale de montée, entre mes chaussures et mes raquettes, afin de réduire l'angle de marche de mon pied (bon, c'est plus facile à utiliser qu'à décrire !). C'est hard ! J'avais beau m'y attendre, c'est quand même dur ! Puis me voilà sur le plat avec, juste en face de moi... Si vous avez suivi tous mes récits, vous devriez savoir... Et oui, le mont Mounier ! Retour tranquille vers la voiture. Le soleil baisse à l'horizon, l'ombre des arbres masquent les traces des raquettes...

Bilan: la rando la plus longue (4h06 précises !), la plus belle (ensoleillée, sans galére, pas grand monde, vues magnifiques), pas compliquée (finalement le sommet des Cluots n'était qu'à 100 m à vol d'oiseau...). Bref, que du bonheur ! A refaire (mais cette fois accompagnée, pour rigoler comme la veille au soir !!!!!)


mercredi 5 août 2009

RRG: Rando Raquette Galère !

Belvédère de l'Alp
Au départ du hameau de Roya
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: + 800 m / -800 m
Distance: 10 km AR
Niveau: sportif
Date: 07 Mars 2009


Finies les randonnées de niveau normal ! Avec ma forme actuelle, autant grimper d'échelon, je passe au niveau sportif. Départ de la maison, retard sur la N202, à cause des bouchons (ben oui, je ne suis pas la seule à vouloir profiter du beau temps et de la neige !). Puis petite route montagneuse (style, impossible de croiser une autre voiture tellement la voie est étroite !). Et puis, le hameau de Roya, c'est désert. Ca me change de ma dernière rando !! Je pars. La neige est molle. C'est un peu galére. La neige fond à certains endroits, creusant du vide dans le passage. Je suis obligée de déchausser pour franchir un mur d'un mètre de hauteur. Pour être plus précise, il y a un large espace, comme un conduit sans neige, tout d'un coup; c'est de la neige fondue qui coule et qui le creuse. Je continue, le soleil brille et il n'y a personne.

Un arbre couché barre mon passage. D'un côté, le vide, impraticable. Je décide donc de passer en amont. La pente est raide, et je chute. Bon, sur mes fesses; et elles sont larges à cette époque de l'année, donc cela ralentit ma glissade ! C'est dans ces moments que je suis contente d'avoir investi dans un pantalon imperméable ! Je me retrouve sur le chemin. D'après le guide, je dois traverser la passerelle, borne 142, pour remonter en rive gauche. Super, je vois la borne 141. Je continue, avançant difficilement dans cette neige. Et je me retrouve dans un cul de sac ! Je suis dans une sorte de cirque, impossible de gravir les parois. Je reprends la carte, la tourne dans tous les sens. Ca y est, j'ai compris ! Ceux qui balisent ces chemins de randonnée n'ont pas trouver mieux que de placer la balise 142 entre la 140 et 141 !!!! Faut le faire, non ? D'habitude les balises se suivent, mais là non !

Je suis écoeurée ! Je fais demi-tour, m'enfonçant plus d'une fois jusqu'aux genoux ! Et je ne trouve même pas la fameuse balise, probablement ensevellie sous la neige ! Sur le chemin du retour (puisqu'il ne me reste plus qu'à rentrer...), je croise un chamois. Enfin croiser est un bien grand mot, il a beau être à une centaine de mètres de moi, il est perché à 30-40 m de haut !!! La preuve en photo:


J'avance "vers" lui, il ne bouge pas et semble me regarder. Je peux le prendre en photo facilement:


Je continue mon chemin, je tourne la tête, il ne me regarde plus... Fichue rando ! J'arrive à la voiture, au bout d'une heure 45 de galère, mange mon repas et rentre à la maison...

Bilan: encore une rando faite n'importe comment malgré le guide ! Faut dire aussi que si les numéros de balise se suivaient, ça aurait moins galère !!!!

lundi 1 juin 2009

Trop de neige !

Cime de Gratin
Au départ du hameau de Castérino
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: + 660 m / -660 m
Distance: 9 km 
Niveau: moyen
Date: 21 Février 2009

Et voici le mois de Février. Le 1er, je suis montée à Valberg avec Karine. Sa soeur Ariane et Eugenia ont quitté la grisaille parisienne pour retrouver... la grisaille en montagne ! Et oui, il neige, il neige. Du coup, le week-end consistera à manger, à boire et à aider les filles à re-décorer l'appartement !

Le 21, il fait beau. J'en profite pour monter à Castérino. Je suis souvent allée dans cet endroit de la vallée de la Roya, idéal pour faire des randos en été, du cheval.... Mais là, sur le parking, j'ai un peu de mal à me retrouver: les chasses neige ont dégagé les emplacements et ont formé des murs de 3 m de haut ! J'hésite, je tourne un peu en rond et finis par trouver le chemin. Je monte dans une pinède par une série de lacets. A un moment, un panneau fait main annonce "Q2sac"; je m'engage donc dans ce chemin, qui se termine en...cul-de-sac !!! Si maintenant les gens écrivent des panneaux en langage sms... Demi-tour, et je continue de monter. J'arrive dans une zone dégagée, juste à l'aplomb des crêtes du mont Chajol. D'après le guide, je devrais maintenant remonter en rive gauche du vallon. Mouais, bien sûr... Facile à écrire, mais de là à le faire... Ce n'est qu'une vaste étendue de neige fraîche, sans aucun passage marqué. Bien que je voie très bien le but de ma balade (la cime du Gratin), je joue la prudence, pas envie de m'enfoncer dans la neige jusqu'aux genoux. Je reste donc sur le chemin tracé par les autres "raquettistes". Avec ce magnifique temps, cette chaleur et cet endroit si connu des randonneurs, autant vous dire que je ne suis pas la seule ! On se croirait sur une autoroute, un jour de départ de vacances !

Je prends donc la direction de la Baisse de Peïrefique. J'y suis déjà venu en été, mais le paysage est complètement différent en hiver ! Évidemment, pas de balise, elle est ensevelie sous la neige ! Je bifurque à gauche, direction la cime. Bon, je n'aurais pas le temps de l'atteindre avant le déjeuner et le vent s'est levé. Pour la pause, il me faut trouver un endroit à l'abri. Des emplacements près des blockhaus au loin, malheureusement déjà tous pris ! Il me reste un arbre, exposé au vent, tant pis. Je peux m'asseoir, difficilement, sur une branche. C'est sûr, je ne vais pas m'éterniser aujourd'hui ! Encore un plat lyophilisé, mais cette fois-ci, je n'ai pas assez remué et il reste plein de poudre au fond. Beurk ! Une compote de pommes en tube, une barre de céréales, je range mes affaires (pas envie de faire la vaisselle dans la neige ;-) et j'entreprend l'ascension de la cime. Me voilà au sommet, une photo souvenir...


Petit détour par le bunker. Et puis une descente sur de la neige glacée. Pas facile de garder l'équilibre. Un autre randonneur préfère s'éloigner et faire un détour, parce qu'il craint de "déclencher une avalanche" !! Ah bon ?! Et bien moi, je vais tout droit ! Enfin, façon de parler, disons plutôt que je descends parallèlement à la pente ! Puis une petite remontée et me voilà de retour sur le chemin pris à l'aller. 

Bilan: j'ai fait la balade à l'inverse de ce qui était décrit. Les balises sont toujours ensevelies sous la neige. Et puis aussi, quand il est écrit dans le guide: "redescendre à droite sur la pente à gauche du talweg...", je dois avouer que j'ai un peu de mal à comprendre !!!  J'essaierais de faire mieux la prochaine fois !

Rando tranquille

Mont Viroulet
Au départ de Saint-Dalmas-Valdeblore
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: + 580 m / -580 m
Distance: 9 km AR
Niveau: moyen
Date: 17 Janvier 2009

Ce qui est bien dans la région, c'est qu'il y a plein de vallées donc plein d'itinéraires riches et variés. Après la Tinée, me voici dans le Valdeblore. Départ du petit village de St-Dalmas. Il y a beaucoup de neige. Je chausse rapidement mes raquettes et commence l'ascension. 

Ascension qui se déroule totalement à l'ombre, dans une forêt des sapins et d'hêtres, qui d'ailleurs se nomme le Bois Noir ! Autant dire qu'il fait plutôt frisquet ! Barrant le sentier à plusieurs reprises, des arbres couchés, écroulés sous le poids de la neige. Il faut lever la jambe bien haut pour les passer. Pas grand monde aujourd'hui, juste le silence et le bruit des raquettes dans la neige. Arrivée à un carrefour, je cherche la balise (ensevellie..) et sort pour l'occasion ma carte. Oui, ça y est , j'ai investi dans des cartes de randonnée. Pour la boussole, il faudra encore attendre un petit peu ! Je repars, j'admire le paysage et au loin, que vois-je ? Le Mont Mounier ! Décidement, un incontournable. Allez, ça vaut une petite photo souvenir.

Un dernier chemin raide, en laçets et me voilà au col de la Madeleine à 1736 m et surtout au soleil ! Encore une petite demi-heure de marche sur la crête et j'arrive au sommet du mont Viroulet. C'est blanc de neige, mais j'arrive à dégoter un rocher qui pointe et où je vais pouvoir poser mes fesses pour le déjeuner. 


Pas question de manger froid à cette altitude. Pour consommer chaud sans alourdir le sac à dos, un petit thermos d'eau bouillante et un sachet lyophilisé d'un repas complet. Aujourd'hui, ce sera riz et poulet au curry. On ouvre le sachet, on verse la quantité désirée d'eau, on remue, on referme le sachet et on patiente 5 mn. On ne peut pas dire que cela soit excellent, mais c'est mangeable, et surtout, ça a l'avantage de réchauffer l'estomac. Il fait tellement beau et c'est tellement calme que la pause va durer une heure !

Le retour se fait tranquillement. Je quitte le chemin ensoleillé pour m'enfoncer dans la forêt, toujours à l'ombre ! Belle rando, sans souci.



vendredi 10 avril 2009

Sans carte ni boussole !

Au départ de Valberg
Date: 02 Janvier 2009

Pas de descriptif de randonnée pour aujourd'hui; je vais partir à l'aventure (enfin, tout est relatif...). Et puis, je ne vais pas faire une sortie dans la journée, mais deux ! Car j'ai fait des émules ! Le plus jeune fils de Karine, Florent, aimerait bien tester les raquettes. Pourquoi pas ?

Lever de bonne heure, tout le monde dort, sauf le chat ! Consigne a été donné à Flo de s'habiller et de prendre son petit déj' en silence afin de ne réveiller personne. Chose incroyable, il y parvient ! Sa Maman nous monte ensuite au point de départ, après être passé louer des raquettes. Le but du jeu est de lui faire découvrir ce sport, sans l'écoeurer et surtout sans le fatiguer parce qu'il doit dans l'après-midi passer une épreuve à ski. Donc je décide de prendre la route de la veille et ensuite de marcher sur le plateau. Ca a l'air de lui plaire, mais le plus drôle reste tout de même de dévaler la pente en courant. Au bout d'une heure, basta ! Retour à la maison, pause déjeuner.

Le temps d'engouffrer un sandwich et me voilà à nouveau raquettes aux pieds. Je vais grimper la Tête de Charnaye. Oui, celle que je n'ai pas pu atteindre la veille. 
Mais cette fois, j'ai bien vu le pylône marquant le sommet. Donc, la route de la Colle, le col des Huerris et j'attaque tout droit la montée. Puis j'avance en lacets en suivant des traces.
Me voilà à un premier sommet. Je me retourne et je peux voir tout le chemin parcouru. Allez, une petite photo souvenir. Et puis je continue, sur la crête. Ensuite, une petite descente et la première (et unique) difficulté de la journée, un passage en devers. Un peu casse-gueule, le pied droit glissant à chaque pas. Une dernière remontée et me voilà au pied du fameux pylône ! La vue à 360° est magnifique. Le Mont Mounier (reconnaissable facilement et que je verrais souvent dans mes randonnées suivantes), la vue sur le village de Valberg et la Tête du Garnier, le sommet atteint la veille. Petit moment de pause et de pose aussi (vous pouvez retrouver toutes ces photos en cliquant sur le lien Mes photos à droite) ! Et je repars. Calade et le passage en devers. Mais pour l'éviter, je remonte carrément vers la crête en ligne droite. Ca grimpe dur mais c'est finalement plus facile. Et puis le meilleur moment: la descente ! C'est un peu comme pour le vélo: après l'effort de le montée, le plaisir de la descente ! Belle pente que je dévale une fois de plus à grandes enjambées. Rapidement donc, cf le commentaire de l'article précédent... Pas mal, la preuve:


Ca y est, le séjour à Valberg est terminé. J'ai été agréablement surprise, parce que je ne pensais pas qu'il puisse y avoir autant de balades en raquettes dans le coin. Je reviendrais. Mais cette fois avec carte et boussole !!!

PS: pour laisser un commentaire, il suffit de cliquer sur le lien dessous, d'écrire son texte, de le signer et dans le bandeau déroulant (situé sous le cadre, après commentaire:) de choisir anonyme et ça devrait fonctionner. 

lundi 30 mars 2009

Jour de l'an !

Tête de Charnaye
Au départ de Valberg
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: + 300 m / - 300 m
Distance: 8 km
Niveau: facile
Date: 01 Janvier 2009

Quoi de mieux que de terminer l'année avec des amis à la montagne ! 
Je charge ma voiture avec tout le matériel adéquat (raquettes, bâtons, chaussures, le nouveau pantalon encore jamais testé !, polaire, sous-vêtements techniques, coupe-vent, bonnet, gants... le tout dans un sac à dos), mes affaires de rechange et direction Valberg ! Accueil de Karine, Isa, Tom et Flo, sans oublier le casse-couille de service, mon grand copain Jack (c'est le chat d' Isa !!); petit apéro, bonne raclette et au dodo !

C'est le mercredi 31, dernier jour de l'année. Allez une bonne sortie pour "évacuer" le repas de la veille et en attendant le dîner de réveillon. Sauf que... Sauf qu'il neige ! Un peu, beaucoup, énormément... Toute la journée, le ciel est bas et la neige s'accumule. Près de 40 cm ! Bon, ben, il ne reste plus qu'à faire une petite balade au village en espérant que cela se dégage. J'en profite pour passer à l'Office du Tourisme pour prendre le guide "Raquette à neige" édité par le Conseil Général des Alpes-Maritimes. En tout, 60 randonnées détaillées avec descriptif (on le verra par la suite, pas toujours simple à déchiffrer...), plan et informations pratiques.
Le reste de la journée se déroule tranquillement en attendant le soir, le réveillon, les 12 coups de minuit, les "Bonne Année" et hop ! au lit.

Surprise, au réveil, il fait beau, très beau ! Pas un nuage. Incroyable ! Je vais pouvoir aller me défouler. Raquettes à la main, je suis la route en lacets qui va me mener au point de départ. Ca y est, j'y suis. Je chausse mes raquettes. La route de la Colle, que j'emprunte, a été déneigée le matin même. Il subsiste toutefois une couche d'environ 10 cm de neige. A partir du col des Huerris, retour à l'état naturel. C'est agréable de marcher dans de la neige fraîche. 

Je dois, selon le guide, "rejoindre un petit collet à l'Ouest du hameau avant de commencer à monter sur la petite crête". Je suis au col de l'Espaul, il me semble reconnaître l'endroit. Ca me reviendra quelques jours plus tard, c'est de ce col que j'étais partie pour gravir le mont Mounier (randonnée mémorable, soit dit au passage). Seulement, je n'ai pas de boussole, je ne vois pas le hameau et encore moins le pylône identifiant la tête de Charnaye ! J'ai beau tourner le plan dans tous les sens, regarder partout, rien ! 

Que faire ? Demi-tour ? Hors de question ! Petite précision, je n'ai pas le guide avec moi, juste une photocopie de la page. Je sais pourtant qu'il existe un autre sommet à gravir dans le coin. L'avantage du lieu, c'est que je vois bien l'endroit d'où je suis partie. Donc je vais pouvoir me déplacer facilement sans risquer de me perdre. Je bifurque donc à droite et traverse une forêt de mélézes recouverts de neige. C'est très calme, j'entends juste les "ploc" que des portions de neige font en tombant des branches surchargées !  Le sommet que je souhaite atteindre se trouve sur ma gauche et personne ne l'a encore gravi. Enfin, depuis qu'il a neigé la veille ! A moi donc d'ouvrir la piste ! Et bien ce n'est pas chose facile ! Tout d'abord à cause de la quantité de neige fraîche, je m'enfonces à chaque pas d'une trentaine de cm ! Cela me demande de gros efforts. Et puis, pas vraiment facile de tracer son chemin quand tu ne connais pas du tout les lieux, ni ne sais où se trouve le point culminant ! Je monte donc en faisant des lacets, et la pente est assez rude. J'arrive enfin sur un large plateau légèrement vallonné que je traverse jusqu'à un arbre, planté là tout seul. Ca sera mon point d'arrivée, mon sommet. Quelques photos, j'admire la vue et c'est reparti.

Seulement voilà, rien ne m'oblige à suivre mes traces de l'aller. Non, je peux très bien aussi retourner en traçant... tout droit ! Tout schuss ! Enfin presque, ce n'est pas des skis que j'ai aux pieds... Je dévale la pente à grandes enjambées. Evidemment, cela va beaucoup plus vite. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire (ou l'écrire...), me voilà au fond du vallon ! Je me retourne et m'aperçoit que l'on voit très bien les traces que je viens de faire dans la neige ! Bon, je n'ai pas ouvert une nouvelle voie, mais cela m'amuse (je sais, il me suffit d'un rien...). Une belle petite pente à remonter, et me voilà de retour sur la route. 

Bilan de la rando: objectif non atteint, mais belle balade quand même, sous un soleil éclatant ! Et aussi un bon achat ce pantalon, puisqu'il m'a bien protégé quand je m'enfonçais à chaque pas dans la neige ! Et aussi: acheter une carte de randonnée et une boussole !!!!

dimanche 29 mars 2009

Froid glacial !

Forêt du Boréon
Au départ du Boréon (St Martin de Vésubie)
Caractéristiques de l'itinéraire:
Dénivelé: +390 m / -390 m
Distance: 10 km AR
Niveau: facile
Date: 21 Décembre 2008

Voilà, ça c'est le descriptif de la randonnée tel que lu dans les livres qui me serviront de guide. Après, entre la théorie et la pratique, le propre et le figuré, le rêve et la réalité....

Me voilà partie, avec Valérie pour ma première randonnée en raquette de la saison. Cette année, la neige est tombée en abondance et très tôt. Du jamais vu depuis des dizaines d'années. De quoi réjouir randonneurs et skieurs. Pas besoin de chaînes, les routes sont dégagées. Mais il est vrai que la quantité de poudre blanche recouvrant les flancs de la montagne est impressionnante. 

Arrivée sur le parking. Premier choc: il fait froid, très froid ! Le thermomètre indique -8° !!!! Autant dire que sortir de la voiture est peu engageant. Mais bon, l'appel de la balade est le plus fort ! Polaire, coupe-vent, écharpe, bonnet, gants... Parées pour l'expédition !

La neige est bonne, fraîche. Le cheminement se fait le long de la piste de ski de fond. Mais le souffle est court. Première sortie en altitude depuis longtemps, autant se la prendre tranquille. Difficile par contre de se réchauffer. Petite précision: le soleil brille, mais nous sommes dans la forêt...Décision est prise de ne pas suivre l'itinéraire initial, suite à mon manque d'entraînement. On continue donc de remonter le vallon. 

Les récentes fortes chutes de neige ont provoqué une avalanche large de 10 m qui a emporté des dizaines d'arbres. Dont ceux marqués du balisage du sentier... Droite ou gauche ? Am, stram, gram... Ca sera à droite, sur un semblant de chemin. Personne. On entend juste le crissement des raquettes sur la neige. 

Plus de chemin maintenant, juste une belle montée. On se lance dans l'ascension. Galère, la neige est fraîche, pas tassée, on s'enfonce jusqu'aux cuisses à certains endroits. On fait demi-tour. Bonne tranche de rigolade dans la pente: je tombe et glisse sur la neige. Mon pantalon (un simple pantalon de randonnée en toile épaisse) est bien humide au niveau des fesses et des genoux. 

Retour à la voiture, il est midi et le thermomètre affiche toujours -8° ! La pause déjeuner se fera dans le chalet d'accueil ! Au chaud ! Et puis, comme il est tôt, on part faire des courses sur Nice où je fais exploser mon porte-monnaie en m'achetant un bon pantalon imperméable et respirant pour mes prochaines sorties ! 

Suite au prochain épisode.